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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 10:46

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 Ceux qui pensent que les Français vont se résoudre à accepter sans réagir une réforme des retraites injuste, se trompent!

  Ceux qui pensaient que la torpeur estivale et les congés allaient atténuer la volonté des salariés de se mobiliser pour une autre réforme, se trompent !

 Le gouvernement qui pariait sur la résignation des salariés, en tentant de détourner leur attention par des artifices de communication, se trompe !

 

Demain, jour de l’ouverture du débat à l’Assemblée Nationale, nous devons, par centaines de milliers, manifester dans toute la France pour défendre une réforme des retraites qui soit juste.

 Nous devons, par centaines de milliers, exiger que d’autres propositions soient prises en compte, des mesures qui assurent l’avenir de nos retraites et qui ne fassent pas porter l’effort essentiellement sur les salariés.

 

Démonstration devra être faite dans la rue demain, mardi 7 septembre, après le succès du 24 juin, que nous sommes toutes et tous déterminés à ne pas laisser les choses en l'état.

 

Les choses sont claires :

 

-         Les salariés n’acceptent pas l’injustice d’un projet de réforme qui fait peser 85% de l’effort sur les seuls salariés.

-         Les salariés n’acceptent pas le recul des bornes d’âge qui vont conduire des millions de femmes et d’hommes à travailler jusqu’à 67 ans.

-         Les salariés n’acceptent pas un projet qui ne prenne pas réellement en compte la pénibilité.

-         Les salariés n’acceptent pas que sur 40 milliards de recettes supplémentaires escomptées en 2020, les entreprises n’apportent que 2,5 milliards et les hauts revenus 290 millions.

 

Le débat parlementaire sur les retraites va s’ouvrir ce 7 septembre 2010, mais l’Assemblée et le Sénat siègeront jusqu’en octobre sur ce dossier. Les parlementaires ont désormais entre leurs mains l’avenir de notre système de retraite. Ils ne pourront ignorer les propositions portées, depuis des mois, par l’intersyndicale. Pour l’UNSA, rien n’est donc encore joué : ce que le projet de loi veut faire, des amendements peuvent le défaire.

 Le gouvernement, la représentation nationale vont-ils rester sourds ou vont-ils enfin commencer à entendre ce que nous leur demandons ?

 Les parlementaires, et le gouvernement avec eux, doivent savoir que notre vigilance et notre mobilisation non seulement resteront entières mais encore que nous sommes déterminés à l’accroître si nécessaire.

 

Alors, encore quelques heures, pour convaincre sa - son collègue de travail, pour convaincre ses ami-es, ses connaissances, d'être dans l'action de grève et de manifestations demain mardi 7 septembre 2010. 

 

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenne

 

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 10:47

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Madame, Monsieur

la députée, le député, la sénatrice, le sénateur

Le 25 juin 2010, je vous envoyais par mail le courrier suivant :

 

« Nous étions des milliers dans les rues des villes de notre région (2 millions au niveau national)

8000 à Reims, 4000 à Charleville-Mézières, 3000 à Troyes, 2000 à Châlons en Champagne, 1700 à Chaumont, 1500 à Saint-Dizier, 1500 à Epernay...., pour dire NON à la réforme des retraites, injuste, que le gouvernement va soumettre au conseil des ministres et au parlement.

Nous avons montré, avec force notre détermination à ne pas accepter cette réforme, le gouvernement doit en tenir compte.

Vous devez en tenir compte dans les décisions que vous prendrez à l'occasion des débats parlementaires et de l'examen du projet de loi.

Pour l'UNSA, les mesures annoncées sont injustes, elles font porter la presque totalité de l'effort financier sur les salariés.

La principale mesure consiste à reporter l’âge légal de l’ouverture des droits de 60 à 62 ans en 2018. Elle s’accompagne d’une mesure tout aussi nocive et qui a été souvent passée sous silence, celle qui consiste à repousser de 65 à 67 ans en 2018 l’âge à partir duquel il sera possible de toucher une pension sans décote quand on n’a pas suffisamment d’annuités de cotisations. Avec ce projet de réforme, pour beaucoup de salariés, qui ne pourront se permettre d’avoir une retraite amputée par la décote, l’âge effectif de la retraite sera donc de 67 ans. C’est en cela que ce projet est profondément injuste car cette mesure pénalisera avant tout les salariés aux périodes d’activités incomplètes et en majorité, ce sont des femmes.

Pour les salariés effectuant des travaux pénibles, ce recul de l’âge n’est en rien compensé par les mesures contenues dans le projet, alors que leur espérance de vie est la plus faible.

Pour les fonctionnaires, la hausse des cotisations aurait pu se comprendre dans le cadre d’une politique salariale dynamique pour la fonction publique. Or après des années de stagnation des salaires, le gel des dépenses publiques et les 100 milliards d’euros de réduction du déficit jusqu’en 2013 annoncés par le Premier ministre vont amplifier l’austérité pour l’ensemble de la fonction publique.

Quant aux prélèvements nouveaux, ils se feront à dose homéopathique, frappent très peu les hauts revenus et ne correspondent pas à ce que l’UNSA avait demandé (http://www.unsa.org/?Pour-garantir-nos-retraites-l-Unsa,934.html). Il suffit d’ailleurs de comparer ce que vont rapporter les mesures d’âge supportées exclusivement par les salariés (19 milliards d’euros en 2018) et les recettes nouvelles (4,4 milliards d’euros). Par exemple, la tranche la plus élevée de l’impôt sur le revenu n’est augmentée que d’un point.

Madame, Monsieur, nos mandants sont aussi des citoyens -électrices et électeurs- dans votre circonscription. Ils seront attentifs aux choix que vous ferez et ne manqueront pas d'être présents aux rendez-vous des échéances électorales à venir.

Madame, Monsieur, d'autres choix sont possibles, il vous appartient d'en décider.

Souhaitant avoir connaissance des dispositions que vous envisagez de prendre, je vous prie de croire en l'expression de nos sentiments syndicaux.

 

Je n’ai à ce jour aucune réponse de votre part. Dois-je supposer que vous portez un intérêt limité aux préoccupations des adhérents de l’UNSA que j’ai la responsabilité de représenter dans notre région ?

 

Le 7 septembre 2010, nous serons à nouveau des milliers à nous mettre en grève et à défiler dans les principales villes de Champagne-Ardenne, comme partout dans notre pays.

Je souhaiterai pouvoir transmettre aux adhérents de mon union régionale, vos intentions à l’occasion des débats parlementaires.

Dans l’attente, je vous de croire en l’expression de mes sentiments syndicaux.

 

Reims le 1ier septembre 2010

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenne

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 10:55

Réunis au siège national de la FSU le 23 août, les huit organisations syndicales ont renouvelé leur appel "à faire du 7 septembre prochain une journée massive de grèves et de manifestations" face à ce projet de réforme des retraites".

Ce texte publié à l'issue d'une réunion intersyndicale, a été paraphé par la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, la CGT, la FSU, Solidaires et l'UNSA. Seule FO, qui appelle pourtant également à la mobilisation le 7 septembre, ne l'a pas signé, regrettant que le texte ne demande pas le retrait du projet de réforme.

 

Ce qu’il faut regretter c’est que FO adopte une stratégie  qui la place dans une  posture conduisant à l’isolement et mettant en danger l’unité syndicale dont les salariés ont besoin, face à un gouvernement qui reste sourd à leurs revendications.

 

Avancer ou non le mot d'ordre de "retrait" est "un faux débat". "Ce qui parle aux salariés, ce sont les solutions" et il appartient aux syndicats d'avoir des propositions sur le contenu de la réforme, ce qui nous avons fait, nous à l’UNSA, depuis le début.

 

Face au projet de réforme du gouvernement, qui sera débattu au Parlement à partir du 7 septembre, et dont le contenu est jugé en l'état "injuste et inacceptable", "les organisations syndicales considèrent aujourd'hui que rien n'est joué".

 

La mobilisation du 7 septembre doit être massive, le dossier est dans les mains des parlementaires, ils doivent comprendre que nous n’acceptons pas cette réforme injuste et inacceptable qui fait peser la presque totalité des efforts sur les seuls salariés.

 

D’autres solutions sont possibles. Sur les 40 milliards d’euros qu’il convient de dégager pour assurer la pérennité de nos systèmes de retraite les entreprises n’apportent que 2,5 milliards et les hauts revenus 290 millions.

 

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenne

 

Les rassemblements en Champagne-Ardenne

 

Charleville-Mézières : 10h00 Place Ducale

 

Troyes : 13h30 Place Jean Jaurès

 

Reims : 10h00 Maison des syndicats 15bd de la Paix

 

Chaumont : 17h00 Place de l’Hôtel de Ville

 

St Dizier : 17h30 Place de la Mairie

  

 

 

Retrouver la déclaration commune des OS dans notre N° 197 de l'UNSA Infos Champagne-Ardenne



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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 17:04

  

 L’UNSA Fonction Publique avait dénoncé deux mesures scandaleuses alourdissant encore le projet de loi pour deux catégories de fonctionnaires : les parents de trois enfants ou plus et les agents ayant effectué des services actifs.

Par deux auto-amendements déposés au Conseil supérieur de la fonction publique, le gouvernement nous donne satisfaction.

Dans le premier cas, il ne rajoute plus à la suppression de la possibilité de départ anticipé la date limite absurde du 13 juillet 2010 pour le dépôt des dossiers de ceux ayant acquis leur droit : elle est reportée au 31 décembre 2010.

Dans le second cas, le nombre d’années de services actifs ouvrant droit à un âge de départ dérogatoire à l’âge légal est maintenu à son niveau actuel.

 

Ces premiers reculs, dus à la mobilisation, doivent en appeler d’autres plus substantiels : rendez-vous à tous au 7 septembre, journée nationale d’action syndicale !

 

 

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 17:54

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Retraite le combat syndical continue.

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de l'intersyndicale, à laquelle vient de se joindre FO et la CFTC, pour poursuivre l'action.

Nous sommes persuadés à l'UNSA que c'est dans le cadre d'action unitaire, rassemblant toutes les organisations syndicales que nous pouvons ensemble peser sur les choix gouvernementaux.

Depuis le début nous nous étions inscrits dans cette démarche.  Nous tiendrons  jusqu'au bout comme nous l'avions fait en 2003 et 2007.

Nous avons pris l'initiative d'adresser une lettre ouverte aux parlementaires de notre région (voir article précédent).

L'UNSA invite ses militants et ses adhérents  à contacter les députés, les sénateurs de leur circonscription ( courrier - mail - RDV) pour  leur dire tout ce qu'ils pensent de cette réforme injuste qui fait peser sur les seuls-es salariés -es les efforts financiers qui visent à préserver notre régime par répartition.

Fidèles à nos valeurs et au syndicalisme de responsabilité que nous incarnons, nous savons nous opposer, nous savons aussi proposer d'autres pistes de financement plus justes et équitables.

Le prochain mouvement de grève et de manifestation aura lieu le 7 septembre, il nous faudra être encore plus nombreux.

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenne

 

Communiqué intersyndical CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA

29 juin 2010 - Ces dernières semaines, les salariés du public et du privé, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités se sont mobilisés de plus en plus massivement sur les retraites, notamment le 24 juin 2010. Ils ont réaffirmé leur opposition au projet de réforme injuste et inacceptable du gouvernement, notamment au report brutal des âges légaux à 62 et 67 ans qui pénalise particulièrement les salariés ayant commencé à travailler jeunes et ceux ayant eu des carrières chaotiques et incomplètes. Cette réforme n’apporte, par ailleurs, pas de réponse sur le plan de la pénibilité. Elle aggrave les inégalités entre les hommes et les femmes.

Les organisations syndicales dénoncent la campagne médiatique précipitée du gouvernement qui travestit la réalité du projet.

Cette réforme, une des plus dures d’Europe, arrive dans une situation économique dégradée où le chômage est en hausse continue et touche plus fortement les jeunes et les seniors. Les politiques de rigueur se généralisent dans toute l’Europe en aggravant les inégalités et hypothèquent fortement toute reprise.

Des initiatives intersyndicales viseront à interpeller le gouvernement et ses représentants, aux niveaux national et local, le 13 juillet, jour du Conseil des ministres qui adoptera le projet de loi. Durant l’été, les organisations syndicales interpelleront les parlementaires.

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA vont poursuivre leur action tout au long du processus législatif de la réforme des retraites.

Elles décident d’une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations le 7 septembre 2010, au moment où s’ouvrira le débat parlementaire. Elles appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités à construire ce jour une mobilisation d’ampleur.

 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 09:51

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Lettre ouverte aux parlementaires de Champagne-Ardenne

 

Madame, Monsieur

la députée, le député, la sénatrice, le sénateur

Nous étions des miliers dans les rues des villes de notre région (2 millions au niveau national)

8000 à Reims, 4000 à Charleville-Mézières, 3000 à Troyes, 2000 à Châlons en Champagne, 1700 à Chaumont, 1500 à Saint-Dizier, 1500 à Epernay...., pour dire NON à la réforme des retraites, injuste, que le gouvernement va soumettre au conseil des ministres et au parlement.

Nous avons montré, avec force notre détermination à ne pas accepter cette réforme, le gouvernement doit en tenir compte.

Vous devez en tenir compte dans les décisions que vous prendrez à l'occasion des débats parlementaires et de l'examen du projet de loi.

Pour l'UNSA, les mesures annoncées sont injustes, elles font porter la presque totalité de l'effort financier sur les salariés.

La principale mesure consiste à reporter l’âge légal de l’ouverture des droits de 60 à 62 ans en 2018. Elle s’accompagne d’une mesure tout aussi nocive et qui a été souvent passée sous silence, celle qui consiste à repousser de 65 à 67 ans en 2018 l’âge à partir duquel il sera possible de toucher une pension sans décote quand on n’a pas suffisamment d’annuités de cotisations. Avec ce projet de réforme, pour beaucoup de salariés, qui ne pourront se permettre d’avoir une retraite amputée par la décote, l’âge effectif de la retraite sera donc de 67 ans. C’est en cela que ce projet est profondément injuste car cette mesure pénalisera avant tout les salariés aux périodes d’activités incomplètes et en majorité, ce sont des femmes.

Pour les salariés effectuant des travaux pénibles, ce recul de l’âge n’est en rien compensé par les mesures contenues dans le projet, alors que leur espérance de vie est la plus faible.

Pour les fonctionnaires, la hausse des cotisations aurait pu se comprendre dans le cadre d’une politique salariale dynamique pour la fonction publique. Or après des années de stagnation des salaires, le gel des dépenses publiques et les 100 milliards d’euros de réduction du déficit jusqu’en 2013 annoncés par le Premier ministre vont amplifier l’austérité pour l’ensemble de la fonction publique.

Quant aux prélèvements nouveaux, ils se feront à dose homéopathique, frappent très peu les hauts revenus et ne correspondent pas à ce que l’UNSA avait demandé (http://www.unsa.org/?Pour-garantir-nos-retraites-l-Unsa,934.html). Il suffit d’ailleurs de comparer ce que vont rapporter les mesures d’âge supportées exclusivement par les salariés (19 milliards d’euros en 2018) et les recettes nouvelles (4,4 milliards d’euros). Par exemple, la tranche la plus élevée de l’impôt sur le revenu n’est augmentée que d’un point.

Madame, Monsieur, nos mandants sont aussi des citoyens -électrices et électeurs- dans votre circonscription. Ils seront attentifs aux choix que vous ferez et ne manqueront pas d'être présents aux rendez-vous des échéances électorales à venir.

Madame, Monsieur, d'autres choix sont possibles, il vous appartient d'en décider.

Souhaitant avoir connaissance des dispositions que vous envisagez de prendre, je vous prie de croire en l'expression de nos sentiments syndicaux.

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA

Champagne-Ardenne

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 16:01

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Lors de sa conférence de presse de ce matin, Éric Woerth a confirmé les orientations gouvernementales qui «transpiraient» dans la presse.

 

Vous trouverez dans notre N° 196 de l'UNSA Infos Champagne-Ardenne

Ø  le communiqué de l’UNSA publié ce matin

Ø  le communiqué de l’UNSA fonction Publique

Ø  Les principales mesures impactant les salariés du privé comme du public

Ø  Les premières analyses de l’UNSA

Le gouvernement a annoncé que sa porte restait ouverte jusqu’à la fin de la semaine, mais les limites de l’exercice sont connues.

 

 

Un certain nombre de menaces évoquées dans les rencontres ministérielles n’ont pas été citées dans le discours d’Eric Woerth : cela ne signifie pas à ce stade qu’elles ont disparu. La vigilance la plus extrême s’impose donc.

 

Plus que jamais, la balle est désormais dans le camp des salariés. Depuis des mois, l’UNSA assume ses responsabilités dans le cadre de l’intersyndicale et des mobilisations qu’elle a impulsées. Désormais, il faut renforcer la mobilisation le 24 juin pour bien signifier au Gouvernement que pour nous, rien n’est joué.

 

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenne

Dernière minute : Alain OLIVE secrétaire général de l’UNSA sera l’invité d’Yves Calvi dans l’émission C’est dans l’air ce soir mercredi 16 juin

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 17:55

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 Grèves et manifestations le jeudi 24 juin 2010

  

Les organisations, CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se sont réunies le 14 juin. Depuis leur dernière réunion intersyndicale, elles constatent que le gouvernement persiste et signe dans son projet injuste sur les retraites.

 

Dans ces conditions, la journée de grèves et de manifestations du 24 juin, sur la base de l’appel de l’intersyndicale du 31 mai 2010,  prend tout son sens.  Les organisations appellent les salariés du public et du privé, les jeunes et les retraités, les privés d’emploi, à participer massivement aux manifestations organisées dans toute la France.

 

Les organisations, CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront dès qu’elles auront connaissance du document gouvernemental.

 

 

 Les manifestations en Champagne-Ardenne

 

Charleville-Mézières: 10h00 Place Ducale

 

Reims: 10h00 Maison des syndicats Bd de la Paix

 

Troyes: 11h00 Place de l'espace Argence

 

Chaumont: 16h30 Place de l'Hôtel de Ville

 

 

Plus que jamais, la mobilisation et la présence de toutes et tous sont indispensables pour créer le rapport de force nécessaire contre le projet injuste du gouvernement sur le dossier des retraites.

 

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenne

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 11:01

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Retraites :  les 6 derniers mois dans le collimateur !

 

Soigneusement cachées jusqu’à présent, les intentions réelles du gouvernement se dévoilent peu à peu. En effet, le 4 juin dernier, lors de la rencontre de l’UNSA Fonction Publique avec le cabinet d’Éric Woerth, ce dernier a mis sur la table une simulation  dégradant le mode de calcul actuel de la pension des fonctionnaires. On passerait d’un calcul basé sur les 6 derniers mois, à un calcul sur les 10 dernières années. Qui plus est, le passage progressif d’un dispositif à l’autre débuterait dès 2011 (calcul sur les 2 dernières années) pour s’achever en 2019.

 

Pour l'UNSA, une telle hypothèse est inacceptable.  Elle se traduirait par une baisse très conséquente des pensions des fonctionnaires et de toutes celles et ceux dont le calcul des retraites s'apparente à ce régime. 

 

Ce serait rompre avec la conception actuelle d’une Fonction Publique de carrière statutaire. La carrière d'un fonctionnaire n'est pas linéaire, elle progressive.

Ce serait aussi méconnaître les spécificités de ce régime de retraites  qui n’intègre pas les indemnités et les primes.

Celà justifie la prise en compte des six derniers mois, pour en définitive, aboutir à un revenu de remplacement équivalent à celui du privé qui intègre primes et indemnités.

 

Le gouvernement souhaiterait mettre en œuvre cette option dès 2011. Il ne laisserait ainsi aucune possibilité d’anticipation aux fonctionnaires proches de leur retraite. L'UNSA y voit les premiers signes du gel budgétaire qui s’annonce particulièrement sévère pour les fonctionnaires.

 

Le calendrier est serré. Le gouvernement devrait publier son avant projet de loi, vers le 20 juin. Ce texte sera vraissemblablement examiné par le conseil des ministres du 13 ou 15 juillet 2010, pour ensuite, être mis en débats à l'assemblée nationale dans la première quinzaine de septembre.

 

Le gouvernement continue à vouloir aller vite, pensant que les salariés-es ne se mobiliseront pas avant les vacances d'été.

 

Nous ne devons, nous ne pouvons laisser faire.

 

Pour faire barrage à ce projet, qui pourrait amputer gravement le montant de leur pension, l'UNSA  appelle  les fonctionnaires des trois fonctions publiques, à se mobiliser massivement et à faire grève le 24 juin prochain, mais aussi à manifester car le gouvernement est attentif aux nombres de manifestants-es qui déscendent dans la rue.

 

Nous vous communiquerons dès que possible les modalités retenues dans les quatre départements de notre région dès qu'elles auront été arrêtées après les intersyndicales locales.

 

Le 24 juin 2010, nous devons être nombreux dans toutes les rues de France, faute de quoi !!!

 

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenne

 

______________________________________________________

 

 Communiqué: UNSA Fonction Publique

 

Avec l’UNSA Fonction Publique, défendons les « six mois »

le 24 juin prochain !

 

L’UNSA Fonction Publique a été reçue, vendredi 4 juin 2010, par le Cabinet d’Eric Woerth au sujet de la réforme des retraites.

 

Les thèmes évoqués correspondaient à ceux déjà abordés précédemment : les constats effectués d’une augmentation continue du coût des pensions dans le budget de l’Etat, le nombre de départs anticipés en retraite, en particulier les parents de 3 enfants, la question sensible « du minimum garanti » et celle des reversions attribuées au conjoint de fonctionnaire décédé.

 

A cela s’ajoutait, pour la première fois, une simulation des plus provocatrices, proposant de faire évoluer le mode de calcul actuel de la pension des fonctionnaires, fondée sur les six derniers mois, à un calcul portant sur plusieurs années.

 

Une telle option est totalement inacceptable pour l’UNSA Fonction Publique, car elle entraînerait de fait une dégradation sensible du montant des pensions dont les femmes seraient les premières victimes une fois de plus.

 

L’UNSA Fonction Publique a rappelé avec la plus extrême fermeté son attachement à la conception républicaine d’une fonction publique de carrière statutaire, indissociable de la règle des six mois.

 

Elle a souligné non moins fermement que les deux systèmes public et privé obéissaient à des principes et à des modalités différentes : la pension civile, fondée sur le grade et donc l’indice, ne prend pas en compte les régimes indemnitaires comme c’est le cas pour les retraites de base et complémentaires des salariés du privé.

 

L’UNSA Fonction Publique appelle en conséquence les fonctionnaires à répondre à la provocation en se mobilisant massivement le 24 juin prochain.

 

                                                                                                         Elisabeth DAVID

                                                                                                         Secrétaire Générale

 

 

 

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 14:08

Dans un entretien à RTL en mai 2008, interrogé sur la proposition de Laurence Parisot (Medef) de relever l’âge légal à 63 ans et demi, le président de la République avait en effet répondu: «Elle a le droit de dire ça, j’ai dit que je ne le ferai pas. Je n’en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. Ce n’est pas un engagement que j’ai pris devant les Français. Je n’ai donc pas de mandat pour cela.»

«Nous avons toujours été pour la retraite à 60 ans»

Et au cours d’un débat avec Dominique Strauss-Kahn, en janvier 1993, sur les acquis sociaux, le même Sarkozy assure que son parti, le RPR, n’a «pas l’intention, bien sûr, de remettre en cause la retraite à 60 ans» (3’55).

«J’ai voté pour le RMI et pour la retraite à 60 ans, que les choses soient claires», confie même ensuite (5’40) Sarkozy qui n’a été élu député qu’en... 1988, soit cinq ans après l'ordonnance du 26 mars 1982 fixant l’âge légal de la retraite à 60 ans.

Il ajoute enfin: «Nous avons toujours été pour la retraite à 60 ans, nous avons simplement dit aux Français: "Attention à ce que celle-ci soit payée".»

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Renseignements juridiques

>>>> 09 69 36 69 00 : un numéro pour les salariés des Très Petites Entreprises

L’UNSA met à disposition des salariés des petites entreprises une plate forme d’appel  pour celles et ceux qui ont besoin d’informations sur les questions relatives au droit du travail. Ce service est un lieu d’informations sur les questions du droit du travail (conventions collectives, code du travail) ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 17 heures.

UNSA en Champagne-Ardenne

Région 

15 bd de la Paix

51100 REIMS

Pascal ROUYER

ur-cham@unsa.org

06 51 89 47 99

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48 rue Victor Hugo

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Aube

2A, boulevard du 1ier RAM

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Daniel PUIGMAL

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15 bd de la Paix 51100 REIMS

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