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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 17:21

 Budget de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: une amputation scandaleuse bénéficiant à l'enseignement supérieur privé

   

L’Assemblée nationale, sur proposition du gouvernement, a décidé de diminuer en première lecture les crédits budgétaires de la recherche et de l’enseignement supérieur de 23,1 millions d’euros. Ces diminutions vont toucher les actions de recherche et d'innovation.

Cette première coupe a été aggravée par le vote un amendement scandaleux présenté par la commission des Finances de l’Assemblée nationale sur proposition du député Yves Censi (UMP). Cet amendement retire 2 millions d’euros de crédits de l’action de "soutien et diffusion de l'innovation technologique" du programme "recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle" pour les transférer aux "crédits de l'enseignement supérieur privé associatif". Une nouvelle fois, il s’agit de fait d’aggraver des coupes budgétaires par des cadeaux supplémentaires aux établissements privés catholiques d’enseignement supérieur.

 Ce sont donc au total plus de 25 millions d’euros de crédits qui vont manquer à des dépenses qui relèvent des investissements stratégiques de la Nation, dont, de fait, deux millions de cadeaux aux établissements privés catholiques d’enseignement supérieur.

 

La Fédération UNSA Éducation demande à la représentation nationale de rétablir les crédits supprimés et de transférer l’ensemble des crédits usurpés par l’enseignement supérieur privé vers cette priorité budgétaire absolue que doit être l’Université, notamment pour faciliter la mise en œuvre du plan "réussite en licence".

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 09:18

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« Attention ! Enfants dans les travaux dangereux – Éliminons le travail des enfants »

 

En 2011, la Journée mondiale contre le travail des enfants sera particulièrement centrée sur le cas des enfants impliqués dans des travaux dangereux.

 

Pour de plus amples informations, vous pouvez consulter les sites internet de l’I.E. :

http://www.ei-ie.org/fr/news/news_details/1826

 

et de l’OIT- IPEC :

 

http://www.ilo.org/ChildLabourWorldDay

 

 

Vous pouvez également rejoindre la page facebook de l’ILO sur la journée mondiale.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 16:52

Les parties  les plus précarisées du salariat étaient qualifiées de « cancer de la société française » par   Laurent Wauquiez, ministre en charge des affaires européennes, le 8 mai sur RMC.

Dans un entretien à « La voix du Nord » de ce mardi, Jean François Copé reprend pour son compte cette proposition. Le gouvernement Sarkozy nous avait habitués aux dérapages en tout genre et aux petites phrases chocs suscitant l’indignation.

 

Après s’en être pris aux citoyens d’origine étrangère et aux jeunes des cités, c’est maintenant, aux plus pauvres que le gouvernement s’attaque. Laurent Wauquiez ne propose rien de moins que de revoir en profondeur notre système d’aide sociale, coupable selon lui d’entretenir le chômage et de « coûter » beaucoup trop cher à l’État.

« Tous ces assistés qui plombent la croissance, ces fainéants qui ne travaillent pas et qui cumulent les aides sociales, il est temps d’en finir! ». Mr Wauquiez souhaite mettre un terme à cette situation en supprimant le cumul des aides sociales et  propose de faire travailler 5 heures gratuitement les allocataires du RSA, soit plus de 1,8 millions de salariés.

 

Pour Copé, les bénéficiaires du RSA devront faire entre 5 et 10 heures « d’activités d’utilités sociales » sous peine de voir leurs ressources diminuées.

Dernière mesure, le minimum vieillesse ne serait accordé aux étrangers que s’ils déclarent avoir travaillé au minimum 5 ans sur le territoire. 

Le gouvernement et sa majorité politique  continuent ainsi leur politique de stigmatisation et de casse sociale avec comme objectif de diviser les salariés.

Le Président de la République pense qu’il ne pourra espérer remporter la prochaine élection présidentielle qu’en jouant sur la peur et en désignant des boucs-émissaires.

 

L’objectif est bien connu : diviser pour mieux régner. Diviser les salariés entre eux, créer l’illusion d’une divergence d’intérêts entre ceux qui travaillent pour gagner à peine de quoi s’en sortir et ceux, de plus en plus nombreux, qui, exclus du marché du travail ou dans l’incapacité de vivre de leur salaire, bénéficient d’aides sociales.

Bref, opposer les salariés aux chômeurs.

 

Cette attaque est révélatrice de la volonté du gouvernement de démanteler le système de protection sociale français, et de finir son travail de libéralisation de la société. Le ballon d’essai du mois de mai de Wauquiez sera-t-il transformé en juin par Copé? Le Premier Ministre fait mine d’être contre mais, depuis 2007, souvent ces « écarts de langages » se transforment en articles de Loi.

 

A un an de la présidentielle, le gouvernement s’engage dans la bataille des mots. En parlant d’assistanat Laurent Wauquiez ne commet pas une erreur de formulation, au contraire, il participe au développement de l’idéologie dominante qui veut que l’on ne parle plus de cotisation sociale, mais de « charge », ni de protection sociale, mais d’« assistanat ». Les mots ont un sens et il le sait très bien.

Laurent Wauquiez, en parlant d’assistanat, sous-entend implicitement qu’un chômeur ou un bénéficiaire du RSA se complaît dans sa situation et que notre système d’aide sociale maintient cette situation. C’est le retour d’un des dogmes libéraux les plus éculés : la notion de chômage volontaire.

Pour les libéraux, le chômage est dû au fait que les individus sont amenés à faire un choix entre leur temps de travail et de loisir.

Pour ce meêms libéraux, si les gens ne trouvent pas d’emploi, c’est parce qu’ils demandent un taux de salaire supérieur au taux de salaire d’équilibre du marché. Ils sont donc rationnellement conduits à faire un calcul « coût/avantage » entre les avantages du travail (le salaire, la sociabilité) et ses désavantages (le coût des transports, le renoncement aux loisirs, la perte d’éventuelles aides sociales) et décident alors volontairement de rester sans emploi. Plus simplement, les gens sont au chômage parce qu’ils n’acceptent pas les conditions du marché et préfèrent ne pas travailler tout en restant entretenus par l’État.

 

Cette analyse est bien sûr erronée.

Si nous sommes aujourd’hui face à un taux de chômage si important, c’est en raison de la nécessité qu’a le capitalisme d’entretenir une armée de réserve, ainsi que de la violence de ses crises cycliques, bref, du sur-travail qu’il impose à une partie des salariéset non en raison d’un manque de volonté des chômeurs.

 

Toutes ces théories sont à l’opposé du modèle social que nous voulons. Un modèle solidaire, un modèle qui protège, un modèle qui offre du travail à toutes et tous.

Nous dénonçons avec force et conviction le modèle économique libéral, qui loin de libérer, asservi et stigmatise, oppose les chômeurs à ceux qui ont du travail.

 

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenne

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 11:28

Action

Le 8 mars prochain, « Journée Internationale de la femme », l’UNSA a décidé d’organiser une distribution de tracts sur ce thème.

Le 8 mars, l’UNSA distribuera un tract sur l’ensemble du territoire, pour sensibiliser la population sur la revendication de l’égalité professionnelle femmes-hommes dans le secteur public comme dans le secteur privé.

 

Année après année, le constat est identique : l’écart salarial entre les hommes et les femmes persiste, aggravé par l’augmentation du travail précaire et notamment le temps partiel imposé réservé à 80% aux femmes.

Quant à l’accès des femmes aux postes à responsabilité, là aussi, le bilan, dans le secteur privé comme dans le secteur public, démontre que les femmes se heurtent toujours au « plafond de verre » qui bloque leur évolution de carrière.

 

Ce tract est disponible sur le site de l’UNSA. Vous pouvez le télécharger. >>> http://www.unsa.org/_envois/110223.pdf

 

L'UNSA Champagne-Ardenne rappelle que:
Les négociations sur les salaires effectifs que l’employeur est tenu d’engager chaque année doivent également viser à définir et à programmer les mesures permettant de supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes. Pour cela, un diagnostic des écarts éventuels de rémunération (au sens de l’article L. 3221-3 du Code du travail), entre les femmes et les hommes est établi sur la base des éléments figurant dans le rapport sur la situation comparée des femmes et des hommes qui doit être établi par l’employeur.
L'UNSA Champagne-Ardenne vous invite à télécharger le tract en lien ci-dessus et à le diffuser très largement autour de vous (carnet d'adresses mail - affichages syndicaux dans les établissements, les services ... - casiers des salariés, des agents, des profs ...)
L'UNSA Champagne-Ardenne invite ses délégués-es dans les entreprises à utiliser la  NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) , pour mettre cette question au centre de la négociation.
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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 11:41

En affirmant que les racines et valeurs religieuses sont fondamentales pour un pays, en exprimant que les religieux ont plus de capacités à transmettre les vraies valeurs, les notions du bien et du mal que les enseignants, en regrettant que le « Traité de Lisbonne » ne mentionne pas les racines chrétiennes de l’Europe, le Président de la République, Nicolas SARKOZY, quelques semaines après son élection,  proclamait de fait,  la religion comme fondement institutionnel et sa supériorité sur toute autre conviction.

 

Le Président de la République, pourtant gardien de la Constitution, remettait en cause la loi de 1905 et rompait avec le devoir de neutralité de l’État sur la question des convictions de chacun.

 

Aujourd’hui, Benoît Apparu, Ministre, élu député de la Marne déclare : « il faut faciliter la construction de mosquées dans notre pays, quitte s’il le faut à ce que l’État y participe. Même si c’est contraire à loi de 1905, dont il faudra faire un aménagement. » 

 

La laïcité, fondement de la république est une nouvelle fois remise en cause et ce à des  fins électoralistes évidentes. Mais pas seulement, on le voit bien, l’ambition de ce Président de la république, d’une partie de son gouvernement et de sa majorité politique est de construire une société communautaire.

 

Une nouvelle fois , il faut rappeler que la laïcité est un principe fondateur de notre République qui fait devoir à l’État d’assurer, en toute égalité, à chaque citoyen, sa liberté de conscience.

 

La loi de séparation des Églises et de l’État de 1905 libère la Nation et ses citoyens de l’emprise religieuse.

 

La laïcité c’est :

 

- la liberté de conscience établie sur la formation à l’esprit critique qui garantit à chacun que ses choix personnels, politiques, philosophiques et sa liberté de croire, de douter ou de ne pas croire soient respectés ;

- l’égalité de considération et de traitement de toute conviction dans le cadre des lois qui garantissent l’ordre public ;

- la République organisée sur le principe constitutionnel d’égalité entre les citoyens qui n’admet aucune organisation de type communautariste.

 

Devant une situation aussi grave, 

 

Continuons d’opposer une ferme et intransigeante défense de la laïcité de notre République.

 

Continuons de  défendre et promouvoir le principe de laïcité inscrit dans la Constitution de notre pays.

 

Continuons de nous opposer  à toute modification de la loi de 1905 ou toute autre mesure qui remettrait en cause ses principes.

 

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenne

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 11:02

 

 

 

Société

Si, en protestation aux déclarations du président jeudi dernier à Orléans, presque tous les tribunaux français ont voté le renvoi des audiences, les magistrats ne pourront pas  compter sur tous les policers, jeudi.
Dès vendredi, certains syndicats se sont élevés contre les "dysfonctionnements graves des services de police et de justice" dénoncés par Nicolas Sarkozy dans le suivi du dossier du meurtrier présumé de Laëtitia.

Mercredi, à la veille d'un mouvement qui s'annonce chaque jour un peu plus important, qu'en est-il du positionnement des policiers ?

POUR

Le Snop -unsa, syndicat national majoritaire des officiers de police, sera aux côtés des magistrats jeudi. Lundi, il a annoncé sa participation aux rassemblements organisés par l'USM (Union syndicale des magistrats", à Nantes notamment. Mais aussi "à Nice, Paris, Lille, Colmar, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et d'autres villes en fonction des disponibilités des collègues" nous explique Jean-Marc Bailleul; le secrétaire général du Snop. Le syndicat espère que la manifestation de demain "débouche sur une prise de conscience de la classe politique pour qu'elle ne fasse plus de la sécurité un enjeu électoral". Jean-Marc Bailleul poursuit sur Le Post : "On tient à montrer notre détermination à dénoncer les propos du président tenus avant même les résultats de l'enquête IGPN. Nous demandons également, pour éviter que cela se reproduise, la mise en place au plus vite d'états généraux de la chaîne pénale."

Les magistrats peuvent aussi compter sur l'Unsa police, syndicat de gardiens de la paix et des CRS, qui a aussi appelé au rassemblement jeudi, à Nantes, et a exprimé son "total soutien à l'ensemble des policiers et aux services de la magistrature qui effectuent un travail difficile, exigeant et parfois méconnu".

CONTRE

Dès vendredi, Unité SGP-FO, premier syndicat des gardiens de la paix, exprimait son mécontentement après les propos du président prononcés "hâtivement" et dans "l'émoi événementiel." Mais, s'il soutient les magistrats concernant les manques de moyens, il ne participera pas au mouvement. Sur Le Post, le secrétaire général d'Unité SGP-FO Nicolas Comte s'explique : "On attend de connaître les conclusions de l'enquête IGPN. On comprend la réaction des magistrats, et il faut que la police et la justice aient davantage de moyens pour travailler. On aurait aimé, aussi, que le président attende d'avoir les conclusions de l'enquête pour s'exprimer. Mais nous n'envisageons pas de manifester avec les magistrats."

Pas de policiers du syndicat Synergie-Officiers CFE/CGC, jeudi non plus, pour soutenir les magistrats. Son secrétaire général, Patrice Ribeiro, dit au Post pourquoi : "Nous ne nous associons pas à la croisade des magistrats, ce n'est pas notre combat. Nous avons plusieurs fois croisé le fer avec les syndicats de magistrats : à Bobigny, Grenoble, Créteil,... Et le problème profond de l'insécurité est l'absence de responsabilité pénale. En plus, quand ils remettent des voyous dehors, leurs syndicats les absolvent de toute responsabilité. Un magistrat ne se fait jamais sanctionner. On ne va pas les soutenir..."

Une position commune avec le SICP, syndicat indépendant des commissaires de police, qui ne s'associe pas non plus au mouvement. S'il "prend acte des propos présidentiels" tenus à Orléans, il fait savoir dans un communiqué qu'il "tient à marquer son opposition totale à cette démarche", rappelant au passage qu'il dénonce depuis longtemps "les incohérences du fonctionnelement chaotique de la chaîne pénale."

Sans grande surprise, le syndicat Alliance police CFE/CGC ne soutient pas non plus les magistrats, comme l'explique au Post son secrétaire général Jean-Claude Delage : "Nous ne sommes pas dans un schéma de soutien et de rapprochement avec les magistrats. Les choses ont pris un tour plus politique et ne nous semblent plus concerner l'unique dossier de Pornic. Nous ne voulons pas entrer dans une polémique stérile et politicienne. Nous attendons les résultats de l'enquête IGPN. Pour l'instant, il semble qu'il n'y ait pas dysfonctionnement de la part de la police. Si c'est bien le cas, nous attendons que, dans la mesure où ils ont été attaqués publiquement, le ministre de l'Intérieur, ensuite, le dise clairement."


Si la fronde des magistrats a débuté suite aux propos de Nicolas Sarkozy, elle n'a fait que se renforcer suite aux propos tenus peu après par François Fillon, puis le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Christian Jacob.

Mardi, le mouvement a été rejoint par le plus grand tribunal de France, celui de Paris. Suivi des instances représentant les procureurs et procureurs généraux, chefs de juridictions, avocats, personnels de justice et administration pénitentiaire.

 

Les déclarations de l'UNSA



 

 

7 février 2011 - En mettant en accusation publique les magistrats, les fonctionnaires de la Justice et de la Police nationale à propos de la tragique affaire de Pornic, le Président de la République a franchi un pas inacceptable. Du gardien du bon fonctionnement des institutions, on aurait été en droit d’attendre que, plutôt que d’instruire son procès à charge, il conforte l’Autorité judiciaire et son indépendance, conformément à l’article 64 de la Constitution. Pour l’UNSA, l’heure est au recueillement et à la compassion avec une famille plongée dans la douleur, et à la recherche du ou des coupables de ce crime. L’exploitation politicienne de cet évènement dramatique où une jeune fille a perdu la vie, est totalement déplacée.

La recherche parmi les personnels de boucs émissaires soi-disant fautifs vise à dissimuler les conséquences graves de la politique gouvernementale. Alors que les charges de travail deviennent chaque jour plus nombreuses, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, la RGPP privent l’Etat et ses fonctionnaires des moyens d’agir, singulièrement dans le domaine de la chaine pénale.

Pour l’UNSA, les principes démocratiques d’une Justice indépendante et impartiale et d’une police nationale républicaine protégeant les citoyens doivent impérativement être rétablis. Cela passe indéniablement par l’attribution des moyens nécessaires, sans lesquels les missions ne peuvent être pleinement accomplies.

L’UNSA, avec ses organisations de la Police et de la Justice, appelle au rassemblement national du Jeudi 10 février à Nantes, à 14 h 00 devant le Palais de Justice.

UNSA UNSA Justice UNSA Police SNOP UNSA

 

8 février 2011 - Jean Grosset, Secrétaire Général adjoint, sera présent au rassemblement national qui aura lieu à Nantes le jeudi 10 février 2011 à 14h devant le Palais de justice.

Il sera accompagné du Secrétaire Général de l’UNSA Justice, Jean-François FORGET, du Secrétaire Général adjoint du SNOP-UNSA, Jean-Marc BAILLEUL, et du Secrétaire Général de l’UNSA Police, Philippe CAPON.

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 10:18

Société

 

L’UNSA  considère qu’il est nécessaire d’affirmer que la dépendance est un nouveau risque au sens de la Sécurité Sociale. 

 

·         En termes de portage de ce nouveau risque,  L’UNSA estime que la solidarité nationale doit être la base du système ouvrant un droit universel de compensation pour perte d’autonomie.

 

Ce nouveau risque doit  être  pris en charge solidairement et devenir, à terme, le 5ème risque couvert par une Sécurité Sociale rénovée. Pour être traité à la hauteur des enjeux, il aurait donc vocation à y être géré par une branche à part entière.

 

Toutefois, sa construction, qui exige le pragmatisme, passe par des étapes. La perte d’autonomie due au handicap, si elle doit être améliorée et amplifiée, peut aujourd’hui s’appuyer sur des dispositifs réglementaires et financiers organisés, durement acquis, et que l’UNSA entend bien conserver.

 

La perte d’autonomie liée au vieillissement n’en est pas au même stade, alors qu’elle est promise à une montée en charge rapide et inéluctable. Pour elle, la première étape à franchir est donc la création d’un vrai système collectif solidaire de prise en charge.

 

A terme, les deux dispositifs devront être fondus pour donner naissance à une prise en charge unique de ce 5ème risque de la dépendance, qu’elle soit due au handicap ou à l’âge .

 

·         En termes de ressources à mobiliser pour financer ce droit à l’autonomie, pour l’UNSA, il s’agit pour tous, d’aller vers le principe : contribuer selon ses moyens et recevoir selon ses besoins.

Le financement de la perte d’autonomie, dès lors qu’il s’agit d’en faire un droit universel, ne peut reposer sur les seules cotisations salariales.

Il doit être une priorité du budget de l’Etat au même titre que les autres priorités nationales. Une nouvelle cotisation type CSG doit être envisagée (1 point de CSG représente 11 milliards d’euros). Pour cela la contribution doit reposer sur des prélèvements les plus larges possibles prenant en compte les revenus du travail ainsi que ceux du capital pour l'ensemble des catégories socio-professionnelles. Se posera alors la question de l’actuelle journée de solidarité.

Les coûts sont importants. Actuellement la prise en charge de la perte d’autonomie est estimée à 22 milliards (tout compris) par an pour la collectivité. Cependant, plus de 3 français sur 4 déclarent être dans l’impossibilité de prendre en charge financièrement la perte d’autonomie d’un de leur proche. L’évolution de la démographie nécessitera dans 10 ans un financement supplémentaire estimé à 8 milliards d’euros.

 

Par rapport à l’assurance complémentaire, l’UNSA estime prématuré d’entrer dans le débat car il faut construire un socle de base et donc définir ce qu’il couvre et dans quelles conditions, et ne pas brûler une étape primordiale.

 

L’UNSA s’inscrit donc dans la réflexion organisée par le gouvernement au cours de ce premier semestre 2011.

 

Le mercredi 13 avril 2011, l’UNSA Champagne-Ardenne organisera un débat à la Maison des Syndicats de Reims à 14h30 autour de la question de la dépendance liée au vieillissement, dans le cadre de son conseil régional.

 

Martine VIGNAU, secrétaire nationale, répondra aux questions que nous nous posons.

 

Cette réunion sera ouverte à tous les adhérent-e-s et à toutes celles et ceux intéressé-e-s.

 

Les membres du secrétariat, bureau et conseil régional de l’UNSA Champagne-Ardenne, recevront une invitation dans les prochains jours.

 

Les adhérent-e-s de l’UNSA, et celles et ceux intéressé-e-s, peuvent nous demander une invitation

ur-champagne.ardenne@unsa.org

 

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenne

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 10:17
 

Appel laïque

L’appel national pour l’Ecole publique lancé en janvier 2010 par de nombreuses organisations laïques dont l'UNSA Education connaît un grand succès : avec plus de 162 000 signatures nous avons largement dépassé l'objectif initial. Cela en fait la plus importante campagne de signatures de ces 20 dernières années, sur le terrain de l'Ecole comme sur celui de la laïcité. 

De nombreux citoyens marquent ainsi leur attachement au service public et laïque d’éducation qui est le seul à pouvoir apporter une scolarisation de qualité sur tous les territoires.

C’est également un message adressé au gouvernement : il doit cesser d’attiser une concurrence scolaire qui se fait au détriment de ceux qui ont le plus besoin de l’école publique.

La réussite de cette initiative montre que la laïcité est une valeur d’avenir : aux côtés d’associations et de syndicats (UNSA - CGT - FAEN), des mouvements de jeunes comme l’UNEF et l’UNL les parents d'élèves de la FCPE se sont engagés dans l’Appel national pour l’Ecole publique. L'UNSA avec sa fédération l’UNSA Education appelle à amplifier encore sa diffusion pour que l’Ecole publique redevienne une priorité. La campagne de signatures s'achèvera le 19 juin. La question de la laïcité de l'Ecole est aussi la question de la laïcité de la république.

C'est un appel citoyen qui dépasse largement le seul problème des professionnels de l'Education. C'est l'avenir de notre Ecole, l'Ecole de la république, c'est l'avenir de tous nos jeunes que le gouvernement continue de mettre à mal depuis des années.

 

Eric HEBRARD

Secrétaire Régional

UNSA Champagne-Ardenneeric_red2007.jpg

 

 




Signez  l'Appel national pour l'Ecole publique !

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 12:05

091218 carte-de-voeux
Communiqué de presse de l’UNSA Éducation

Soulagement

Enfin ! C’est avec soulagement que l’UNSA Education note la fin du débat sur "l’identité nationale". L’UNSA Education avait demandé à ses responsables et à ses adhérents de ne pas participer à ce désastreux débat. Elle se félicite aujourd’hui de la conclusion en forme de retraite d’un débat qui aura soulevé indignations et ressentiments. Les arrière-pensées électoralistes aux fins de diversion en période de crise, les tentatives de captation de l’héritage de l’extrême-droite, la volonté affichée de dresser les uns contre les autres auront présidé au lancement de ce débat et l’auront accompagné au long des derniers mois.

 

Les propositions qui ressortent de la conclusion de ce débat s’apparentent à un catalogue pour bien-pensants, à une addition de poncifs éculés. L’Ecole, comme il fallait s’y attendre, est encore une fois fortement mise à contribution. Le  ouvernement oublie que les personnels n’ont pas attendu ses propositions pour faire vivre l’apprentissage de la citoyenneté et du civisme. Les propositions, comme celle sur le "carnet du jeune citoyen" semblent en grand décalage avec la réalité.

Le chant de la Marseillaise, une fois l’an, relève d’une nostalgie inadaptée aux situations des établissements scolaires.

Pour l’UNSA Education, les propositions du gouvernement n’apportent rien aux questions réelles que se posent les citoyens sur le civisme, au moment où des patrons en donnent de curieux exemples ou sur les discriminations qui continuent de miner la société.

 

Communiqué de presse du SE-UNSA

Identité nationale : le drapeau flotte sur la marmite

Le premier ministre vient de clore le triste débat sur l’identité nationale par un séminaire. Il était temps. Il annonce quelques mesures susceptibles, selon lui, de redorer le blason terni d’une mythique identité nationale.

Une fois encore c’est l’Education nationale qui est appelée à la rescousse. La panoplie du parfait petit républicain est désormais complète. A la Marseillaise, déjà inscrite dans les programmes, viennent s’ajouter le drapeau tricolore et la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen. Ces trois symboles sont complétés par un « carnet du jeune citoyen » qui suivra à la trace le comportement civique de chaque élève, avec sans nul doute, quelques belles pages héroïques à y écrire.

 

Pour le SE-UNSA, ce n’est pas en agitant quelques colifichets, fussent-ils des symboles de la République, que l’on apportera des solutions de fond à la question du vivre ensemble dans notre société. Ce n’est pas en hissant les couleurs aux frontons des établissements que l’on supprimera, comme par enchantement, les incivilités, la violence, où que l’on résoudra la question de la difficulté scolaire.

Ces piètres emplâtres gouvernementaux cachent mal la réalité de la dégradation de l’Ecole de la République.

Dégradation dont on connait les causes : désectorisation, suppressions massives d’emplois, formation professionnelle des futurs enseignants anéantie, école maternelle affaiblie, enseignement privé favorisé…

Pour que notre Ecole soit véritablement celle de l’apprentissage citoyen et du vivre ensemble, la Nation doit la préserver et la promouvoir. Alors même que la crise frappe durement, son affaiblissement organisé ne lui permet plus de prendre sa part dans la cohésion sociale.
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Renseignements juridiques

>>>> 09 69 36 69 00 : un numéro pour les salariés des Très Petites Entreprises

L’UNSA met à disposition des salariés des petites entreprises une plate forme d’appel  pour celles et ceux qui ont besoin d’informations sur les questions relatives au droit du travail. Ce service est un lieu d’informations sur les questions du droit du travail (conventions collectives, code du travail) ouvert du lundi au vendredi de 9 heures à 17 heures.

UNSA en Champagne-Ardenne

Région 

15 bd de la Paix

51100 REIMS

Pascal ROUYER

ur-cham@unsa.org

06 51 89 47 99

Ardennes

48 rue Victor Hugo

08000 CHARLEVILLE-MEZIERES

Pascal LOUIS

ud.unsa.08@wanadoo.fr

06 10 10 59 49

Aube

2A, boulevard du 1ier RAM

10000 TROYES

Daniel PUIGMAL

ud-10@unsa.org

03 25 80 56 77

Marne

15 bd de la Paix 51100 REIMS

Denis MENET

ud-51@unsa.org

06 18 07 46 48

Haute-Marne

10 rue Félix Bablon

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